10 tisserandes font partie de cette coopérative : Ami Tia, Ami Car, Ami Xuan, Ami Juel, Ami Hyut, Ami Ysar (leader de la coopérative car elle parle anglais), Aduon Kieu, Aduon Ythu, Ami Hnoar et Aduon Ypong. Elles sont ravies de voir le motifs traditionnels décorer des intérieurs français !
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Ami Ysar ou HPlierHPlier est une femme dynamique qui en dehors de son travail de professeur se passionne pour le tissage et le maintien de la culture EDE. Elle cherche des débouchées pour les tisserandes et produits des articles pour la communauté locale. Le partenariat avec Opportunity for Women les aide à élargir leur marché et les aide à avoir une démarche plus éco-responsable.
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Ami YTia ou H'GrocAmi YTia est le nom de son fils YTia, mais son vrai nom est H'Groc ! Pas facile de s'y retrouver. Elle a tissé les coussins turquoise aux motifs de vols d'oiseau.
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H’ Min Nie ou Ami H’Noar -
H’ Biam Hdoc ou Aduon H’ Kieu -
H’ Po Hdoc ou Ami H’ Kieu -
H’ Po Hdoc ou Ami H’ Kieu
La société Ede est matrilinéaire : la lignée est transmise par les femmes. Après le mariage, l’homme va vivre chez son épouse et les enfants portent le nom de la mère.
Le rôle principal au sein de la famille est dévolu aux femmes : elles détiennent le pouvoir économique et symbolique, notamment à travers les pratiques artisanales.
Le tissage est une activité essentiellement féminine, et le savoir-faire est transmis de génération en génération, généralement de mère en fille dès l’adolescence. Les fibres de coton cultivées localement sont filées, puis teintées avec des pigments naturels (écorces, racines, indigo). Les tissus sont principalement tissés sur des métiers backstrap ressemblant à ceux utilisés en Indonésie.
Les étoffes Ede présentent des motifs géométriques inspirés de la nature — fleurs, feuilles, animaux, maisons sur pilotis — stylisés de manière abstraite. Les couleurs dominantes sont le noir, le rouge, le jaune, le blanc (issus de pigments naturels), avec parfois du bleu ou du vert selon les teintures disponibles.
Les motifs les plus complexes, comme la technique Kteh, sont réservés aux vêtements cérémoniels et exigent une grande précision et longévité : jusqu’à 4 mois de travail pour un textile complexe.
Le défi actuel pour la communauté Ede est de préserver le tissage traditionnel face à la modernisation, à l’usage croissant de fils industriels et à l’érosion des savoir-faire.
